Ombres
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Le solitaire
Un autre petit, un de mes amis, était un type du rêveur, préoccupé et distrait toujours. Après la mort de son père à l'âge de deux ans, il et sa mère étaient invités par son oncle de venir à chez lui pour vivre avec les autres membres de la famille.
Etant un orphelin la vie pour lui au sein de la famille de son oncle était dure et difficile. La famille de son oncle était la plus grande dans le quartier. Son oncle, bien qu'il ait eu l'âge de quarante ans, avait beaucoup de femmes de toutes races. De chaque race il avait une ou deux femmes et de chaque femme il avait engendré plusieurs enfants.
La maison était toujours bondée de gens de tout âge. Elle n'était pas assez grande pour accommoder suffisamment et confortablement les membres de la famille aussi bien que l'équipe de service.
Le chef de la famille héritait depuis des années la maison et une grande fortune de son père dont il était le fils unique. Son père était un des notables très respectés et même vénérés pas seulement par les habitants du quartier mais également par des gens de la communauté en générale. L'oncle de mon ami était un commerçant prospère et bien établi. Il fit le commerce avec les pays du nord et avec les pays du sud.
Les enfants de la famille ne fréquentaient pas l'école de la mosquée. Par conséquent, tout le monde était illettré. Mon ami, l'orphelin ne savait ni l'écriture ni la lecture comme nous tous bien qu'il maîtrisait des principes du calcul.
Mon ami, le petit, à partir de l'âge de quatre ans, était permit de sortir seul de la maison pour se promener depuis le matin dans les ruelles du quartier. A la fin de la promenade le petit avait l'habitude de s'asseoir sur un grand rocher au sommet de la falaise pour regarder le paysage qui s'étendait infiniment devant lui. Tous les jours mon ami l'orphelin s'en alla là-bas presque furtivement et seul. Il ne faisait que de contempler profondément et regarder longuement le monde libre et fascinant de paysage désertique. Il n'y avait devant lui que le désert sans fin. De temps en temps, et de loin de la falaise, le petit garçon témoignait plusieurs fois les caravanes traversant le désert en se dirigeant soit au sud soit au nord de notre communauté.
J'étais au courant du comportement étrange de ce petit. Au début de sa sortie de la maison je l'ai invité à nous joindre dans la grand-place pour jouer et s'amuser avec nous.
-Viens avec moi à la grand-place. Là-bas tu peux t'amuser et jouer avec nous et tu peux faire la connaissance des petits garçons du quartier. Sollicitai-je le petit solitaire.
-Non, merci. Il y a chez moi beaucoup de petits garçons et de petites filles. J'ai découvert que je n'aime pas jouer avec les autres. Plutôt je préfère d'être seul et de regarder les autres de loin.
-Dans quel sens peux-tu être différent? Tu es comme tous les autres petits garçons du quartier. A ton âge tu dois jouer et t'amuser avec les autres. Répliquai-je sèchement.
-Ecoute-moi, me dit le garçon. Mon oncle voyage fréquemment au sud aussi bien que au nord de notre communauté. Il m'a promis qu'un jour je l'accompagnerai dans certains de ses voyages.
-Il me semble que tu as des objectives autres que le voyage. Ta contemplation quand tu es sur la falaise m'intrigue et m'étonne. Dis moi ce que tu fais dans ta contemplation. Demandai-je.
-Rien, je suis encore un enfant. Ma contemplation est rien qu'un exercice pour comprendre ce que je vois devant moi. Ce désert cache beaucoup de secrets. Peut-être devons nous enlever plusieurs des ses voiles avant d'être capable de voir le vrai visage du désert. Si tu veux, viens chaque jour avant la tombée de la nuit pour partager avec moi cette expérience de contemplation. Répondit le petit garçon.
-Je pense que c'est très tôt pour moi de commencer ce que tu appelles la contemplation. Dis-je.
Tandis que le petit orphelin s'essayait sur le sommet de la falaise, il était toujours fasciné par ce qu'il témoignait devant lui. Le sifflement du vent l'enchantait et le déplacement des dunes de sable l'ensorcelait. Le mirage, qui de temps en temps change le lieu, symbolisait pour lui l'énigme de la vie et de la mort.
Avec le passage du temps l'orphelin grandissait. Son oncle lui donnait de temps en temps l'attention et l'encouragement nécessaires pour lui aider à survivre au sein de ses proches qui ne se montraient envers lui aucun signe d'amitié et de compassion. L'orphelin sortait chaque jour de la maison pour se promener dans les allées du quartier et pour s'asseoir sur le rocher au sommet de la falaise à la fin de la journée.
A l'âge de six ans le petit orphelin donnait plus de temps pour sa contemplation sur la falaise que pour la promenade dans les allées du quartier. J'avais observé ce changement dans la mode de la vie quotidienne de mon ami l'orphelin. Le désert attirait de plus en plus son attention et son intérêt. Peut-être, était-il devenu le centre de sa curiosité et de sa vie. Chaque matin orphelin s'en alla à la falaise et chaque soir il regagna chez lui dans une façon systématique.
Un jour, et au contraire l'habitude, orphelin était venu tôt chez moi. Bien entendu, j'étais surpris de sa visite imprévue. Quand il était invité par ma mère d'entrer il a décliné l'invitation et il préférait de parler avec moi au dehors de chez-moi sans donner aucune raison ou explication. Sans hésitation je me préparais pour aller avec lui. Dès que j'étais à l'extérieur mon petit ami, orphelin, m'avais confié son désir de pénétrer dans le désert. Il me dit qu'il ressentait dans son esprit un désir incessant pour descendre de la falaise et puis pénétrer dans le désert. Il m'a expliqué que le temps propice était venu pour lui pour faire cette visite au fond du monde du sable.
-Ca sera impossible pour toi, en tant qu'un enfant, d'aller seul dans le désert et le monde de sable. Personne n'ose y aller seul. Depuis toujours on voyage dans le désert dans des caravanes qui sont guidées par des hommes qui connaissent bien la route qu'on doit poursuivre et les oasis dans lesquelles les caravanes peuvent se reposer et se approvisionner de l'eau et des dattes. Autrement, un enfant de ton âge ne doit pas aller seul dans le monde de sable. On raconte des histoires incroyables des gens qui ont disparu au fond du désert et qui ne laissaient aucune trace de leur déplacement ou de leur séjour. Expliquai-je à l'enfant solitaire.
-Mon ami, n'essaye pas de compliquer la situation. Pourquoi as-tu des mauvaises idées concernant le désert? Au contraire, je le considère comme un monde paisible et serein. Bien sûr, il y des mirages au sein du désert mais ils ne sont pas de monstres ou de phénomènes diaboliques. Répondit le petit.
-N'oublie pas, mon ami, que rien ne peut survivre dans le désert sauf le mirage et les mauvais esprits. C'est un monde mystérieux et énigmatique. Il est infini comme le ciel. Ecoute moi, si tu vas là-bas, probablement ce jour sera ton dernier. Répliquai-je.
Donc nous sommes allés vers la falaise. Avant d'y arriver nous traversions plusieurs allées. Ensuite, nous sommes rendus dans la grand-place où quelques petits garçons jouaient. Ceux-ci étaient surpris de constater la présence du petit orphelin La grand-place n'était pas notre destination finale. Après un arrêt court dans la place nous reprenions notre marche vers la falaise. Il fallait que nous montions une des collines qui entouraient notre quartier. La colline derrière laquelle se trouve le désert est la plus haute. Au cours de notre montée nous nous causions. Pourtant, j'ai fait la plupart de la conversation parce qu'orphelin en générale n'aimait pas parler beaucoup. Il fallait pour nous plus qu'une demi-heure pour arriver à notre destination.
C'était un matin un peu froid. Cependant pas un seul nuage ne se montrait dans le ciel bien qu'il fût la saison de l'hiver. Nous étions protégés contre le froid par des vêtements de laine. La route vers la falaise quelquefois était sinueuse et couverte de petits cailloux durs. En générale, peu d'arbres décoraient ce paysage lugubre et mystérieux. Peu à peu, le sommet de la colline se mit à apparaître. La fatigue m'envahissait. Mon ami ne se montrait aucun signe d'épuisement où de lassitude. Il montait la colline facilement comme s'il était des habitants de haute montagne.
Enfin, moi et mon ami, nous sommes arrivés au sommet de la colline. Là-bas, je constatais la présence des quelques rochers de grande taille qui les visiteurs utilisaient comme des sièges sur lesquels on s'essayait confortablement en regardant le paysage désertique. A cause de l'hiver la terre du sommet était plus ou moins mouillée. Peut-être, la pluie avait-elle tombé modérément la nuit dernière. J'étais surpris de constater qu'il n'y avait aucune trace de la boue.
Mon ami orphelin portait avec lui un petit sac plein de provision pour presque deux jours. Il avait également avec lui deux bouteilles de l'eau et rien d'autre. Selon son estimation le voyage aurait la durée de deux jours. J'étais étonné beaucoup par la détermination obsessionnelle d'orphelin à entreprendre cette aventure par lui-même. Quant à moi, j'étais un peu sceptique à propos de son projet qui était comme un rêve irréalisable et plein de danger. Un garçon de son âge ne devait pas prendre une telle aventure.
Le midi était venu et le soleil envoyait plus de chaleur qu'avant. De mon petit sac je sortais un morceau copieux du pain et une pièce du fromage blanc avec quelques olives et d'onions. C'était le même cas de mon ami. Nous mangions notre repas du midi très vite. Pendant le déjeuner nous nous parlions sur beaucoup de sujets surtout à propos de la vie des petits garçons de notre quartier. Il écoutait attentivement et avec intérêt à ce que je lui racontais, mais il ne donnait aucun commentaire. Il hochait la tête plusieurs fois et donnait des réponses courtes à peu de mes questions. Il me semblait qu'il s'occupait des autres choses. Dans une façon abrupte et peu après le midi, il me sollicitait de le laisser seul. Donc, je me mis à me préparer pour descendre la falaise vers la grande place du quartier.
Le petit orphelin restait seul sur le sommet de la falaise et s'apprêtait pour descendre vers le désert. Le petit sac de provisions et les bouteilles d'eau étaient déjà soigneusement placés sur le dos. Il se hâtait comme s'il envolait vers le pied de la falaise. Au cours de sa descente rapide il ne rencontrait aucune difficulté. Au contraire, le garçon ressentit que le chemin vers le désert était dans un bon état. Enfin, il était arrivé au monde infini et magnifique du sable.
Orphelin a fait son premier pas sur le sable fin qui faisait son apparition tout soudain. La nouvelle ambiance qui se trouvait devant le petit garçon était accueillante. Tout à coup l'arc-en-ciel fit son apparition au sein de l'horizon. Le petit garçon était tout à coup ensorcelle par le charme et la beauté de la scène. Les couleurs qui se dessinaient dans l'arc donnaient l'impression qu'elles venaient d'un monde spectaculaire, magnifique et fantastique. Pourtant, ce phénomène beau et merveilleux ne tardait pas à disparaître laissant derrière lui le vide et le néant. La disparition de l'arc-en-ciel ne décourageait pas orphelin à s'avancer au fond du désert. Il marchait et il marchait mais il ne pouvait pas se hâtait les pas. Il fallait qu'il s'avance prudemment et dans une vitesse normale.
Le soleil se mit gracieusement à coucher. Peu à peu la lumière jaillissante du soleil a commencé à se pâlir et à se faner. Au lieu du soleil le crépuscule faisait son apparition. Le petit garçon était émerveillé par la couleur rougeâtre qui s'étendait dans toute l'espace illimitée du monde désertique. Derrière le petit la falaise était aussi en train de passer une nuit froide et ténébreuse. Le petit garçon ne cessait pas de marcher sans fatigue ni lassitude sur le sable. Le crépuscule lui fournissait la lumière suffisante pour illuminer son chemin.
Le crépuscule était en train de disparaître totalement derrière la falaise. Au lieu de la couleur rougeâtre qui dominait l'ambiance peu de temps avant, les ténèbres sombres dominaient le monde de la nuit. A cause de quelques nuages qui s'installaient dans le ciel, il n'était pas possible pour les étoiles d'envoyer leur lumière étincelante. Malgré tout cela, orphelin continuait à marcher sans aucune fatigue. Rien dans l'endroit où il marchait ne le gênait. Le petit sac de provisions et les deux bouteilles d'eau étaient toujours portés sur son dos et ils ne se constituaient pas pour orphelin un fardeau encombrant. Après une longue marche incessante de presque deux heures le garçon a senti brusquement la fatigue et qu'il lui fallait s'arrêter pour se reposer et plus tard pour s'endormir n'importe où dans le désert. Sans aucune difficulté il a mis la petite tête sur le sable et sans retard il fermait les yeux pour essayer de dormir. Le petit sac et les deux bouteilles d'eau étaient posés près de lui. Le froid de la nuit hivernale ne l'empêchait pas de se plonger dans un sommeil profond.
Orphelin, s'est réveillé de son sommeil au milieu de la nuit et ses rêves s'étaient arrivés à leur fin. Car dès qu'il ouvrait les yeux il réalisait qu'il s'était réveillé beaucoup de temps avant l'éclosion de l'aube. Après son réveil il n'avait pas pu dormir. Il était impossible pour lui de fermer les yeux. Pour le reste de la nuit il se tenait réveillé jusqu'à l'arrivée de l'aurore dorée. Le petit était impressionné beaucoup par la vie fantastique et merveilleuse qui se présentait devant lui. Jamais dans sa vie dans le quartier il n'avait vu un spectacle pareil.
Le garçon débouchait une bouteille et buvait de l'eau jusqu'à il était rassasié. Puis il ouvrait le petit sac et mangeait un morceau du pain et quelques olives vertes et une petite pièce de fromage. Il aurait bu plusieurs tasses de thé s'il avait été disponible. Mais hélas, le petit réalisait qu'il était au sein du désert. C'était le début du deuxième jour de son aventure. Quand le soleil se levait et envoyait ses rayons rougeâtres, l'ambiance était chauffée. Le ciel était presque vide, il n'y avait aucun nuage. Le petit garçon décidait de reprendre sa marche dans le désert. La falaise n'était plus visible et le monde dans lequel le garçon marchait était entouré du sable et rien que le sable.
Au cours de son avance il a vu une grande ossature, vraisemblablement celle d'un dromadaire. Il n'y avait pas que d'os. L'animal se décédait depuis quelques mois. La scène de l'ossature de l'animal avait ahuri ou peut-être pétrifié le petit garçon. Jamais dans sa vie il n'avait vu une chose pareille. Pour la première fois dans sa vie le petit témoignait devant lui la mort. Il se sentait en espressione excessive et il ne voyait devant lui que le néant et le vide. Près de cette ossature orpheline se tenait debout comme une statuette. La carcasse de l'animal était devenue pour lui la source de la peur, de l'appréhension et de l'angoisse. De temps à l'autre, il s'imaginait que la carcasse se ressuscitera dans un vrai dromadaire vivant. La possibilité du retour fréquent de la vie à l'animal mort avait de plus en plus effrayé le petit garçon.
A midi, la chaleur du désert a augmenté énormément et orphelin se mis à transpirer. Il n'était pas possible pour lui de s'avancer de plus. Donc il a mis sa veste de laine sur l'ossature pour se protéger et faire une sorte d'un abri pour lui. Gentiment il se réfugiait au-dessous de l'abri. Le soleil ne pénétrait pas jusqu'au lieu où s'abritait le petit garçon. Ensuite les deux bouteilles de l'eau et le sac de provision étaient mis à l'intérieur de l'abri. Il avait l'intention d'en sortir pour reprendre sa marche tard dans l'après midi. Le petit garçon mangeait du pain et du fromage blanc et buvait de l'eau pour son déjeuner. Ensuite, le sommeil qui l'envahit ne pouvait pas être résisté. La sieste lui semblait indispensable. Donc après le déjeuner le petit se plongeait dans le sommeil.
Dans le quartier au troisième jour du départ d'orphelin de chez lui pour entreprendre l'aventure, je me suis rendu à la falaise pour attendre l'arrivée de mon ami le petit. Il était presque tard dans l'après midi et le climat n'était pas assez encourageant pour rester au sommet de la falaise pour une longue durée du temps. La visibilité était dans une bonne condition et je pouvais voir jusqu'à une distance quasiment longue. Fréquemment je jetais de coups d'oeil en scrutant l'horizon. Il n'y avait rien. Toute l'espace devant moi était vide. Je restais assis sur le rocher en essayant de s'apaiser mon inquiétude. En dépit de mes tentatives de rester serein et tranquille, le souci et l'anxiété concernant le destin d'orphelin dans le désert si mirent à augmenter.
Le paysage devant moi ne se montrait aucune trace du petit. Un peu avant le coucher du soleil et la tombée de la nuit j'ai décidé de descendre de la falaise pour aller chez l'oncle d'orphelin. Avant la descente j'ai jeté le dernier coup d'oeil sur le désert en attendant de voir mon ami se dirigeant vers la falaise. Malheureusement, la vie devant moi était complètement vide. Je me hâtais pour arriver à ma destination avant la tombée de la nuit. Dans un quart d'heure ou plus j'étais debout devant la porte de la maison de l'oncle. J'ai frappé sur la porte plusieurs fois. Elle était ouverte et la veuve, la mère de mon ami, était sur le seuil de la maison.
-Est-ce que ton fils est à l'intérieur? Demandai-je.
-Qu'est-ce que tu veux dire? Mon fils est absent de la maison depuis deux nuits. Il me semble qu'il est quelque part dans le quartier. Peut-être, est-il en visite d'un de ses cousins. Ou probablement, est-il allé à un quartier voisin chez nos proches. Au passé il avait l'habitude de rester chez les proches pour plusieurs jours après avoir obtenu ma permission. Cette fois il s'en allait sans dire rien. Dans cette grande maison c'est moi seulement qui deviens préoccuper de l'absence de mon fils. Parla la mère d'orphelin.
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-Ne t'inquiète pas madame. Je connais où il est maintenant. Répliquai-je.
-S'il te plaît, où se trouve-t-il maintenant? Dis-moi. Ne cache pas la vérité. Sollicita la veuve.
-Depuis deux jours je l'accompagnais jusqu'à la falaise. Après cela, il descendait pour aller au désert. Il m'a dit qu'il reviendra du désert après une absence de deux jours. Aujourd'hui est le jour de son retour. Nous avons un rendez-vous sur le sommet de la falaise. Je l'avais attendu là-bas pour quelques heures. Malheureusement, il n'était pas revenu. Vraiment, son échec à retourner à la falaise m'inquiète. Il faut organiser un groupe de secours pour chercher ton fils dans le désert. Proposai-je à la mère d'orphelin.
Un petit groupe de secours était organisé composé de l'oncle du garçon, un homme d'un âge avancé qui connaissait bien le désert et moi-même. Pour deux semaines consécutives notre groupe de secours traversait une grande partie du désert adjacente à notre quartier. Chaque jour nous sommes allés aux endroits qui n'étaient pas couverts pendant les jours précédents. Désespérément, nous avons essayé de trouver des traces et des indices du petit perdu.
Une seule idée positive et encourageante traversait notre esprit. Le petit garçon aurait pu être enlevé par des gens de caravanes et était emmené avec eux aux pays lointains où il aurait été vendu comme un esclave ou comme un garçon de service. L'histoire de l'homme est pleine de contes et d'anecdotes qui racontent la vie des petits garçons qui étaient vendus mais ils étaient devenus plus tard des hommes d'état importants ou même des hommes de bienfaisance ou des hommes sages de la communauté ou même des prophètes.
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Une autre idée qui passait dans notre esprit était la possibilité de l'enlèvement du garçon par des groupes des contrebandiers qui traversaient des routes connues seulement par eux-mêmes en utilisant de voitures motorisées qui étaient utilisées par peu de gens dans notre communauté. Nous pensions que le destin d'être enlevé par des inconnus était plus probable et raisonnable que la mort à cause de la faim, de la soif et du sable.
Après deux semaines de recherche quotidienne le groupe de secours décidait de faire la recherche dans des lieux que nous n'avions pas visités auparavant. Nos efforts de trouver le petit garçon n'aboutissaient à aucun résultat positif. Pourtant, nous ne cessions pas notre recherche et nous ne perdions pas notre espoir de découvrir quelques indices et traces d'orphelin.
La mère du garçon était en train d'abandonner tout espoir du retour de son fils. Chaque jour elle versait de pleurs à cause de son chagrin et sa souffrance. Personne au sein de la grande famille ne lui donnait aucune attention et chaque membre se comportait comme si rien tragique n'avait lieu dans la maison.
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Chaque fois que le groupe de secours sortait pour reprendre la recherche la mère se mit debout devant la porte en attendant notre retour. L'oncle a perdu tout espoir de trouver son neveu, orphelin, et il décidait d'arrêter sa participation dans la recherche. Le groupe de secours s'était composé de moi et l'homme qui connaissait le désert. Un jour, celui-ci me dit que la prochaine visite du désert sera pour lui la dernière en prétendant que la plupart du désert au voisinage de notre communauté a été visité plusieurs fois. Donc la prochaine fois sera sa dernière. Je me dis "pour moi aussi". Un matin, moi et le guide nous préparions pour commencer la dernière atteinte de recherche dans le désert. Les deux, nous sommes allés vers le désert.
-Je ne suis pas optimiste. Cette fois sera comme les autres fois, sans résultat. Orphelin ne sera pas trouvé. Je pense qu'il n'était pas emmené par les caravaniers mais il était abruptement avalé par le sable mouvant. Me dit mon compagnon.
-J'ai le sentiment que cette tentative s'aboutira par le succès. Lui dis-je. La dépouille mortelle du petit sera trouvée quelque part à peu de distance de la falaise. Comme un enfant il n'aurait pas pu pénétrer très loin dans le désert.
-Peut-être as-tu raison. Nous allons essayer comme dans les autres fois. Je pense que cette fois une main invisible nous guidera à l'endroit où se trouve le petit soit mort soit vivant. Ou peut-être un jeune homme barbu viendra un jour, dans une façon inattendue, à la maison de l'oncle après plusieurs années d'absence. Il dira qu'il était le petit garçon qui se perdait dans le désert et qui était trouvé par une bande de contrebandiers qui l'avaient vendu au chef d'une communauté de lointain et où il s'était établi comme le seul homme sage de cette communauté. Me dit mon compagnon.
-Vivant... peut-être. Bien qu'il a des provisions pour deux jours seulement... un petit sac et deux bouteilles de l'eau. Rétorquai-je.
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-C'est vrai, Il me semble que tu as changé ton avis. Tu as commencé à être optimiste, mais maintenant tu es plus ou moins pessimiste. Laissons nous espérer qu'un miracle aura lieu et qu'orphelin est encore vivant. Me dit mon compagnon.
Sans hésitation ou retard nous nous sommes rendus dans le désert. La chaleur du soleil était encore supportable. De temps en temps, de petits nuages nous avaient donné l'ombrage nécessaire pour nous protéger du soleil ascendant au milieu du ciel. La marche n'était plus problématique ou fatiguant. Nous avons marché presque une heure au milieu du désert. Mon compagnon tout à coup me dit.
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-Regarde devant nous, là-bas derrière la petite dune de sable.
-Oui, je constate qu'il y a là-bas une sorte de carcasse d'un grand animal. Répondis-je.
-Peut-être un dromadaire qui était mort depuis longtemps. Je ne vois aucun vautour qui se plane toujours au-dessus des cadavres des animaux récemment morts. Dit mon compagnon.
-Je pense que c'est plus qu'une carcasse d'un dromadaire. A l'intérieurs de l'ossature je voix une autre chose. Dis-je.
-Tu as raison. Ce que nous voyons est une combinaison de deux carcasses, l'une est grande et l'autre est plus petite. Dit mon compagnon.
-Il faut que nous nous avancions pour découvrir la vérité. Il me semble qu'il y a une surprise pour nous à cet endroit. Proposai-je.
-Je me demande s'il y a là-bas une surprise terrible. Dit mon compagnon.
-Allons-y. Nous devons faire face la vérité. Proposai-je.
Nous nous avancions lentement et avec prudence. Le vieillard qui m'accompagnait avait vraiment peur. Je ne savais pas pourquoi. Derrière lui je marchais aussi mais avec anxiété. J'étais extrêmement curieux. Je voulais résoudre le secret de l'énigme de ce que nous voyions devant nous. A une courte distance de la carcasse du dromadaire se trouvait l'ossature d'une petit être humain. En arrivant assez prés de ces deux squelettes je découvrais les deux bouteilles de l'eau vides et des petits morceaux de tissu de vêtement de l'être humain. Un peu plus loin la sandale d'orphelin me donnait l'évidence que c'était le petit garçon. Mort.
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